Dans le cadre de leur projet citoyen, des étudiants en prépas sociales d’IRSS Poitiers se sont intéressés au handicap.
- Bonjour. Pouvez-vous vous présenter et nous exposer votre projet ?
Nous sommes un groupe de sept élèves en préparation aux concours d’éducateur spécialisé et d’éducateur de jeunes enfants à IRSS Poitiers. Dans le cadre de cette formation, nous sommes amenés à nous investir dans un projet d’engagement citoyen. Nous avons décidé de réaliser une après-midi ludique de sensibilisation aux différents handicaps auprès d’enfants âgés de 8 à 10 ans (une classe de CM1-CM2 composée d’enfants valides et handicapés). Il s’agit d’une rencontre entre deux publics, une approche concrète de la sensibilisation au handicap.
- Comment ce projet s’organisera-t-il ?
Notre projet, prévu pour début février, s’articulera en deux temps distincts. Une première rencontre avec les enfants (sans handicap) dans leur école, une semaine avant l’évènement, afin de questionner leurs représentations du handicap et leur présenter notre projet ; puis sur un mercredi après-midi (de 13h30 à 17h00) nous animerons nos activités pour finir sur un moment d’échange autour d’un goûter avec tous les enfants et ouvrir le débat sur le handicap. Pour ce faire, nous avons prévu trois ateliers : un atelier artistique, un autre sur la vue et le toucher, et un atelier Badminton.
- Qu’est-ce qui vous a poussé à concevoir ce projet ?
Dès le départ ce projet a eu pour volonté de réunir nos projets professionnels : le thème du handicap et le choix d’un jeune public. Deux publics auprès desquels nous aurons l’occasion de travailler dans notre futur professionnel. Cet événement est également fondé sur le rôle facilitateur du travailleur social, c’est-à-dire d’encourager la rencontre et favoriser l’échange entre enfants avec et sans handicap pour participer à une plus grande sensibilisation de la société à la problématique du handicap.
- Avez-vous des partenaires ?
Pour nous conseiller et nous guider dans la mise en place de l’activité sportive de notre projet, ainsi que pour le matériel spécifique (fauteuils, raquettes…) nous nous appuyons sur l’association régionale d’handisport ASSHAV (Association Sportive et Sociale des Handicapés et Adhérent Valides).
- Quels moyens avez-vous mis en œuvre pour la mise en place de ce projet ?
À l’heure actuelle nous continuons de lever des fonds pour financer notre projet grâce à la vente de gâteaux dans les universités de Poitiers, puis de contacter des établissements spécialisés (IME, SESSAD…), et écoles primaires de la ville qui voudraient participer à cet événement. Il nous manque également la salle où se déroulera la rencontre. Même si cela est parfois compliqué, nous sommes motivées et apprenons à travailler en groupe, à prendre des responsabilités ce qui permet au final de créer quelque chose d’unique, en adéquation avec notre projet professionnel. C’est enrichissant et constructif tant du point de vue personnel que professionnel. Dans le cas où ce projet n’aboutirait pas, en raison d’une absence de structures-partenaires, nous avons prévu de reverser les bénéfices de nos ventes de gâteaux à une association d’aide au handicap.