8 étudiants en préparation aux concours d’éducateurs de jeunes enfants, d’éducateurs spécialisés et de moniteurs éducateurs à IRSS s’engagent auprès de l’association les Ecoliers du Népal. Elora, Enzo, Elisa, Camille M, Camille A, Nolwenn, Emma et Mathilda ont lancé un projet humanitaire dans le cadre de leur engagement citoyen. Une action utile et enrichissante.
Pouvez-vous nous décrire quel est le cadre de votre action auprès des enfants du Népal ?
« Nous avons décidé de nous mettre en collaboration avec une association afin d’en apprendre plus sur le monde du bénévolat. Nous avons pris contact avec l’association les Ecoliers du Népal parce que leurs engagements humanitaires ont trouvé des résonances chez nous, notamment l’aide à la réinsertion de jeunes des rues et le soutien d’un centre pour enfants autistes.
L’association a été créée en avril 2009, après un voyage touristique de son fondateur au Népal dans le village de Khasur. Cette association a pour but de favoriser l’éducation des jeunes Népalais. Leur première mission a été de rémunérer un professeur de sciences. Puis leurs missions se sont élargies : ils ont financé des formations pour les jeunes des rues, récolté du matériel et des vêtements, des affaires scolaires et soutiennent le centre pour enfants autistes dans l’entretien des salles et l’achat du matériel de pédagogie. »
Comment vous êtes-vous investis dans ce projet ?
« Nous avons décidé de récolter des fonds pour cette association, afin de permettre l’achat du matériel qui servira aux enfants du centre d’autisme. Pour arriver à cette collecte nous avons contacté l’Université de Poitiers afin de vendre des crêpes aux étudiants, mais aussi les supermarchés pour proposer des emballages cadeaux lors des fêtes de fin d’année à la sortie des caisses… Enfin, nous avons démarché une association pour faire le marché de Noël de Smarves : accompagnés des adhérents de l’association, nous y proposions des produits exclusivement venus du Népal, tel que du Thé Chai (à base de lait), des sacs, des bijoux, des épices, du cachemire, etc. Nous avons sollicité de nouveau la faculté de Poitiers où nous vendrons des crêpes et des gaufres pour la Chandeleur. »
Avez-vous d’autres actions en perspectives ?
« Nous avons comme autre projet de créer des bracelets en tissus qui seraient fabriqués au Népal et vendus en France pour les 10 ans de l’association. Le design a été réalisé à l’aide d’un logiciel et proposé à l’association. Le projet n’a pas pu être réalisé en Novembre, lorsque des membres de l’association se sont rendus au Népal. En effet, c’était le mois de la fête des lumières, et les Népalais ne travaillent pas durant cet événement. Nous nous sommes renseignés du coût si nous les fabriquons à l’aide d’un site internet… seulement, le prix était onéreux et le design ne nous convenait pas. Nous avons préféré repousser quelque peu la date de fabrication et avoir un rendu de qualité. Le projet est toujours en cours. »
Pourquoi ce type d’action ?
« Nous avions à cœur de participer à une action humanitaire et de favoriser l’éducation pour tous (garçons/ filles des rues, enfants en situation de handicap), nous partagions donc les mêmes valeurs que l’association. Ce projet correspondait aux projets professionnels de chacun puisque nous avons de futurs éducateurs spécialisés, moniteurs éducateurs et éducateurs de jeunes enfants dans le groupe. «
Que vous apporte cette expérience ?
« Cette expérience nous a permis une ouverture sur le monde, d’apprendre à travailler en groupe et à se partager les tâches, à s’adapter aux envies de chacun. Nous avons pris conscience de la richesse du travail en équipe : celui-ci est bénéfique afin de mener à bien un projet complet, puisque les capacités de chacun nous ont permis une grande complémentarité mais aussi une entraide au cours des moments difficiles.
Nous tenons à remercier l’association les Ecoliers du Népal et en particulier Jocelyne Chenebault pour nous avoir accueillis au sein de l’association et de nous avoir fait confiance. Ainsi que Marie-Claude Barrot pour nous avoir fait connaître l’association. »