Introduction à la langue des signes, art-thérapie, apprentissage de la communication non violente… Nombreuses sont les formations organisées dans le cadre de nos prépas qui permettent aux étudiants de monter en compétences et d’étoffer leur dossier… La suppression des sélections écrites, pour de nombreuses formations du paramédical et du social (infirmier, orthophonie, orthoptie, ergothérapeute, psychomotricien, éducateur spécialisé, éducateur de jeunes enfants, assistant de service social, auxiliaire de puériculture, aide-soignant …) n’a pas signé la fin des quotas et des numerus clausus : ces formations restent toujours sélectives mais les jurys valorisent désormais davantage la personnalité et les potentialités des candidats que leurs performances lors d’une épreuve ou d’un test… Il faut prouver sa motivation et donner des gages de son implication pour la santé ou le social. Comment ? En valorisant les points clés de son histoire et son parcours personnel. IRSS propose un accompagnement complet à ces sélections : en plus du bilan de compétences, des stages, et des projets citoyens, les étudiants peuvent enrichir leur parcours et leur personnalité lors du développement personnel. Un atout décisif pour la réussite.
Valorisation du parcours et du projet
Une tendance se dessine nettement depuis quelques années : de nombreuses formations du supérieur dans le paramédical et le social tendent à supprimer leurs concours d’entrée au profit de sélections sur dossier et (pour certaines) d’entretiens… Exit le « bachotage » et la performance « du jour j » : le candidat doit désormais afficher un parcours (scolaire, professionnel et personnel) ainsi qu’un projet et il doit défendre son orientation sur la plateforme Parcoursup. Les écoles et UFR entendent moins sélectionner sur une performance type « concours » (comme on le ferait lors d’une compétition sportive) que sur un temps élargi allant du passé du candidat (son parcours) à son futur (son projet). Les établissements du supérieur disent rechercher les potentialités des élèves plutôt que leur esprit compétitif. Les coordonnateurs pédagogiques d’IRSS ont fait évoluer leurs enseignements pour les adapter à cette réalité nouvelle.
Art-Thérapie ou apprentissage de la langue des signes…
Désormais les étudiants inscrits dans les différentes préparations et passerelles IRSS du paramédical et du social peuvent valider un module de formation qui relève moins de l’assimilation de savoirs (apprendre des connaissances) que de l’acquisition de compétences personnelles. Selon le site où ils sont inscrits, les élèves se forment à des matières qui sortent des sentiers battus du système scolaire : en art-thérapie, les étudiants ont pu construire des ateliers et exploiter leur expression artistique pour concevoir un travail à partir d’un thème imposé, illustrer leurs idées en lien avec le thème, effectuer un travail d’introspection sur l’image de soi et ses affects. L’objectif n’était pas de devenir art-thérapeute, bien sûr, mais d’éprouver les bénéfices d’une activité artistique dans le cadre thérapeutique et social : un plus pour le projet futur !
En introduction à l’apprentissage de la langue des signes, les étudiants inscrits en prépa ont pu apprendre la dactylologie, les fondamentaux de la syntaxe en LSF et les signes liés à la vie courante, mais aussi travailler les expressions du visage… En fin de formation, la plupart d’entre eux étaient capables d’utiliser le vocabulaire appris dans diverses mises en situation (jeux, histoires à raconter, sketches…), certains poursuivant même cette expérience en association pour l’approfondir. L’objectif, là encore, consistait surtout à faire du lien entre la LSF et leur projet, à sensibiliser ces futurs professionnels du paramédical et du social à la communication avec des publics affectés d’un handicap.
IRSS permet aux étudiants qui visent les métiers du paramédical (infirmier, orthophoniste voire ergothérapeute ou psychomotricien…) mais aussi du social (éducateur spécialisé, éducateur de jeunes enfants, assistant de service social, moniteur éducateur…) de développer les « compétences douces » (que l’on appelle désormais plus communément des « softs skills») afin de gagner en « savoir-être » et « savoir-faire »… Avec le projet citoyen, les stages, les accompagnements métier, le développement personnel permet d’enrichir le CV et le dossier Parcoursup. Un plus évident pour les formations sélectives !