Lors du Forum emploi Sport d’IRSS Cholet du 22 mars 2022 à l’Autre Usine, nous avons pu rencontrer Gwenael Ricou, cofondateur de l’enseigne Wefit.Club et ancien élève en BPJEPS AF – Activités de la Forme à IRSS Cholet. Découvrez son interview !
Peux-tu te présenter ?
“Je suis Gwenael RICOU, j’ai 37 ans et suis originaire de la région d’Angers.
Je suis le cofondateur de l’enseigne Wefit.club.
Aujourd’hui, Wefit c’est 26 clubs ouverts avec un objectif d’une quarantaine de clubs pour l’année 2022/2023.”
Quel est ton parcours ?
“Je suis éducateur sportif de métier.
Ça fait 18 ans que je suis passé par IRSS.
Une fois que j’ai eu mon diplôme en poche, j’ai travaillé en tant que saisonnier.
J’ai également travaillé dans les associations sportives.
Et puis aussi dans des clubs indépendants et des clubs sous franchise.
J’ai créé ma première structure à Angers en 2011, puis la seconde en 2013.
En 2015, c’était ma troisième structure, et là on a pris un virage puisqu’on s’est lancé en franchise fin d’année 2015 avec un premier franchisé en février 2016.
Et puis après, on a développé entre 6 et 8 clubs par an.”
Pourquoi ce projet ?
“Sur les derniers mois de mon diplôme, je souhaitais vraiment avoir mon club de sport.
J’ai un papa qui est entrepreneur, il est agriculteur, et il m’a vraiment transmis cette passion d’entreprendre.
Je crois que j’ai toujours eu plus ou moins ça en moi, ça fait partie de mon éducation.
Du coup, ça s’est fait assez naturellement.
Et puis, c’est un métier de passion donc, quand on aime ce qu’on fait on arrive à faire plein de choses.”
Parle-nous du réseau Wefit.
“La base est angevine.
En fait, ça a été des opportunités puisque les premiers franchisés ont été mon entourage, des amis et des salariés aussi. Notamment Norman à Doué-la-Fontaine qui est également passé par IRSS et qui était un de mes salariés sur Angers. Quand il a vu qu’on commençait à se lancer en franchise ça l’a tout de suite intéressé.
Une fois qu’on a vu que le développement Wefit sur les zones rurales fonctionnait plutôt bien, on a commencé à se référencer sur des sites type “Toute la franchise”.
Et c’est à ce moment-là qu’on a eu des candidats, des prospects qu’on a transformés en franchisés.
C’est toujours plus facile de développer près de chez soi dans un premier temps.
Aujourd’hui, on a un club à Serres-Castet dans le 64, à Vire en Normandie et puis aussi à Cosne-Cours-sur-Loire dans la Nièvre. On est un peu plus éloignés de nos bases, on commence à se développer au national.”
Des apprentis chez Wefit ?
“On prend un maximum de 2 alternants ou 2 stagiaires sur chaque Wefit.
L’idée ce n’est pas d’en prendre non plus 36 parce qu’on souhaite rester quand même dans de la transmission de qualité. Donc 2 c’est déjà très bien.
Comment on se positionne ?
Nous, aujourd’hui, on a développé un réseau de franchise parce qu’on aime transmettre notre savoir-faire. Si on peut augmenter le professionnalisme de nos futurs coachs en transmettant notre savoir-faire pendant leur formation, tant mieux.”
Une tendance métier chez les jeunes ?
“On faisait un premier tour de table pour connaître leurs noms et puis savoir pourquoi ils s’étaient lancés dans la filière sport, et qu’est-ce qu’ils voulaient faire plus tard.
Et en fait, quand on recoupe toutes les infos, ils veulent avoir de l’expérience, donc entrer dans des structures. Mais la finalité, pour la plupart, c’est soit de finir auto-entrepreneur, faire du coaching, ou alors de créer leur centre de remise en forme.
Il y a quand même beaucoup d’auto-entrepreneurs pour du coaching !
On est quand même plus sur le personal trainer !”
Des conseils à donner aux futurs coachs sportifs ?
“Je pense qu’on fait un métier où les gens ont besoin d’écoute.
On ne pousse pas la porte d’un club de remise en forme juste parce qu’on a du temps à perdre.
Les gens viennent parce qu’ils ont un véritable objectif, même s’ils ont du mal à l’avouer.
Au début c’est, “non je veux juste faire de l’entretien”, et puis en creusant un peu, on se rend compte qu’il y a des problèmes de dos, de cervicales, ou même de perte de poids la plupart du temps.
Ils ont du mal à l’avouer, il faut gagner leur confiance en fait.
Il faut aimer les gens parce qu’en effet, si on n’aime pas les gens, ça ne sert à rien de se lancer dans ce métier-là. C’est même le socle fort du métier !
Puis après, c’est d’acquérir un maximum de compétences pendant leur année à IRSS pour être crédibles. La crédibilité c’est important aussi.
Et puis bien s’entourer.”
Nous remercions Gwenael, ancien élève d’IRSS Cholet, de nous avoir accordé cette interview et lui souhaitons bon courage dans la poursuite de son projet.
Découvrez l’interview de Gwenael Ricou, cofondateur de Wefit.Club en vidéo !
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